Les idées que j’ai développées précédemment ont pu vous paraître abstraites. Voici donc quelques exemples concrets d’application dans la vie quotidienne.
Dans la vie comme au golf, je me fixe des objectifs précis et concrets, qui sont importants pour moi, qui me motivent. Ils doivent être à ma portée, donc réalisables, dépendre de moi. Je procède étape par étape comme sur le parcours, trou après trou. Je rencontre naturellement toutes sortes d’obstacles qui peuvent même devenir source de motivation. Je m’efforce de les surmonter pour me sentir ensuite plus forte. Je savoure le plaisir du chemin parcouru.
Dans la vie comme au golf, je ne peux pas changer le monde, ni les personnes qui m’entourent, ni l’environnement dans lequel j’évolue. Je ne peux changer que ma représentation, ma perception de la réalité. Je reconnais les difficultés qui se présentent. Je les prends en considération, je cherche des solutions, en restant positive. Je peux anticiper, imaginer différents scénarios possibles afin d’être prête à m’y adapter. En vous focalisant sur ce qui échappe à votre contrôle, vous dépensez inutilement de l’énergie et risquez de vous donner des excuses pour tenter d’expliquer un échec. Vous n’êtes alors plus responsable de vos actes.
Dans la vie comme au golf, je me donne la permission de faire des erreurs. Si ce que je tente ne « marche pas », je peux toujours apprendre de cette tentative et changer quelque chose pour obtenir un meilleur résultat. L’erreur est toujours source d’apprentissage et l’échec serait de ne rien essayer.
Dans la vie comme au golf, je ne suis pas ce que je fais. Je ne m’identifie pas à mes comportements. Dire : « je suis nulle au putting » risque de transformer le comportement momentané en une vérité quasi immuable. En utilisant le verbe « être », je m’identifie à ce que je fais et me fige dans une croyance limitante. Dire : « aujourd’hui, je putte mal » est une constatation objective d’un comportement qui peut évoluer dans le temps.
Dans la vie comme au golf, la décision que je prends, à un moment donné, est le meilleur choix possible pour moi dans ce contexte précis. Il n’y a plus de place pour les regrets ou le doute. J’ai conscience d’avoir fait le bon choix en restant centrée sur moi sans me laisser influencer par le regard et le jugement des autres. Par la suite, je peux toujours ajouter d’autres choix. J’ai toujours plus de ressources que je n’imagine.
Dans la vie comme au golf, j’apprécie ce que je possède plutôt que de déplorer ce qui me manque. Je porte un regard positif sur les événements. Je développe ce qui marche, je change ce qui ne marche pas. La reconnaissance de ce que j’ai, n’est pas incompatible avec le désir d’obtenir plus, de progresser.
« Sur le parcours de l’existence,
je chemine, pleine d’espérance.
Je vis le jour d’aujourd’hui comme si c’était le dernier,
je fais des projets comme si j’avais l’éternité. »
Des paroles pleines de sagesse…
« Tu donnes une methode » dit mon amie qui lit ce texte par dessus mon épaule. Elle dit « très intéressant » « écrit simplement » Elle dit aussi « c’est comme des évidences pour elle, mais il n’y a pas d’émotion »
Si tu permets une critique de ma part.
J’aurais aimé te « sentir » davantage dans ce texte. Ton interprétation, Ton vécu. Que tu te livres. Que l’on sente que tu vis ces choses que tu dis (brillamment), pas que tu récites « la bonne parole ».
Cédrick
J’aime ce texte qui prend tout son sens en le lisant, et s’adapte à chacun, sans doute de ceux que l’on a envie de relire et que l’on imprègne petit à petit.
Gandhi said « live as if you were to die tomorrow. learn as if you were to live forever » Merci pour tous ces textes …Ce sont des caresses pour l’âme qui cherche apaisement…