La fin de notre formation au coaching arrivait et cela faisait plus de 30 ans que je n’avais pas passé d’examen ! L’approche des épreuves a réveillé en moi quelques souvenirs lointains et un début de panique. Comment fallait-il s’y prendre pour réviser ? Fallait-il faire des fiches, les apprendre et se les réciter comme j’avais appris à le faire à l’époque ?
Première grande différence et première bonne nouvelle, en commençant les révisions, j’ai réalisé que je ne partais pas du même point. Cette formation, je l’avais choisie. J’étais donc dans une démarche positive. Cet examen ne représentait qu’une étape au sein d’une expérience très enrichissante. Tout au long de cette année de formation que j’avais suivie avec intérêt, j’ai relu régulièrement mes cours, lu attentivement tous les livres de coaching de nos formateurs Jane Turner et Bernard Hévin. Mais lire est-il suffisant quand il s’agit de passer un examen ? Finalement, j’ai commencé par reprendre mes lectures et là, deuxième bonne surprise, tout ce que j’avais entendu et lu depuis le début s’intégrait dans un ensemble cohérent dont je m’étais imprégnée, qui faisait sens pour moi.
Dès lors, les révisions s’engageaient dans une toute autre voie. L’examen était devenu le socle qui me permettait de poser les bases solides d’un apprentissage passionnant et permanent. J’avais désappris à apprendre stupidement en vue d’un examen pour tout oublier le lendemain. Cette formalité de fin d’année était un excellent moyen de structurer mes idées et de consolider mon apprentissage.
Néanmoins, la date fatidique de l’examen approchant, j’ai inévitablement ressenti un certain stress. En remettant constamment ce sentiment dans son contexte, j’ai pu rester concentrée sur l’intérêt de cet exercice, sur ce que je pouvais en retirer à titre personnel, sans laisser les doutes sur mes aptitudes académiques m’envahir.
Les deux journées d’examen, riches et intenses, se sont bien passées. J’ai pu mesurer tout le chemin parcouru depuis le début de cette formation et tous les progrès que je pouvais encore faire. Je me suis sentie pleine d’énergie, désireuse de poursuivre et d’approfondir mon apprentissage et de mettre en pratique mes compétences.
J’ai aussi réalisé, qu’en se posant fréquemment la question de savoir ce que nous avons fait de bon et nouveau, nous prenons tout d’abord conscience que nous faisons beaucoup plus de choses positives que nous le pensons. Nous entrons réellement dans notre expérience, nous en voyons toute la signification, tous les messages implicites. Nous apprécions l’instant présent et donnons un sens à notre futur : » Pourquoi je fais ce que je fais « .
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