- Arrêter de fumer
- Faire du sport
- Manger sainement
- Boire moins d’alcool
- Perdre du poids
- Savoir dire non
- Prendre plus de temps pour soi …
La liste des bonnes résolutions est souvent longue, surtout à chaque début d’année !
Peut-être que, comme moi, vous aimeriez ne pas « tomber » dans la boite de chocolats et les avaler les uns après les autres jusqu’à saturation. Peut-être que, comme moi, vous aimeriez pouvoir en déguster un ou deux, de temps en temps, avec modération !
Pourquoi est-ce si difficile ?
Pour certains, c’est simple : un peu de volonté voyons ! Il n’y a qu’à … il faut … tu devrais … il suffit de …
Et pourtant, la plupart du temps, « ça ne marche pas » ! Pourquoi ?
Pendant ma formation à la PNL, j’ai découvert que, pour arriver à mettre en œuvre mes bonnes résolutions et donc à changer mes modes de fonctionnement, il fallait d’abord que je comprenne le fondement de ces comportements insatisfaisants pour moi. Que m’apportent-ils ?
C’est ce que la PNL appelle l’Intention Positive de l’ Inconscient (I.P.I.).
Qu’est-ce que IPI ?
C’est un des présupposés de la PNL, une croyance de base sur laquelle la PNL repose.
Deux définitions pour mieux comprendre l’Intention Positive de l’Inconscient :
« Tout comportement est (ou fut) généré par une Intention Positive de l’Inconscient »
« Tout comportement poursuit (ou a poursuivi), à un certain niveau et à un certain moment, une Intention Positive »
Quand ce comportement a vu le jour, c’était dans un but d’adaptabilité au contexte du moment car notre inconscient nous amène à faire le meilleur choix possible parmi les choix que nous avons à un moment donné.
Le comportement a donc une fonction positive, un but à distinguer du comportement lui-même. En effet, qu’il ait une Intention Positive ne signifie pas pour autant que le comportement soit acceptable. C’est la meilleure stratégie et peut-être la seule envisageable, pour nous, à ce moment là.
En ayant ce comportement insatisfaisant pour nous, qu’est-ce que ce que nous nous donnons de si important, d’essentiel même ? Quelle part de nous cherchons nous à satisfaire ?
Par exemple, nous pouvons :
- Crier en famille … pour nous faire entendre, exprimer notre peur, être respecté, exister …
- Fumer … pour nous réveiller, nous relaxer, gérer notre stress, avoir une contenance, être occupé, voire même respirer.
Un même comportement peut avoir plusieurs fonctions.
Il est important de comprendre qu’il sera très difficile d’arrêter ce comportement insatisfaisant sans avoir un nouveau choix comportemental qui pourra satisfaire la fonction positive du comportement précédent, en nous apportant ce que nous nous donnons de si important pour nous.
Cesser le comportement insatisfaisant peut même entrainer d’autres problèmes si ce comportement était la seule réponse possible pour la personne pour satisfaire un besoin.
- Par exemple : vouloir arrêter de crier peut même être dangereux, si la fonction profonde pour la personne est d’affirmer ainsi son existence.
Comment faire alors ?
- Admettre qu’il peut y avoir une intention positive derrière un comportement est un premier pas.
- Trouver quelle est la fonction positive essentielle de ce comportement nous éclaire sur notre fonctionnement.
- Comprendre qu’il nous est difficile de changer de comportement sans satisfaire différemment la fonction essentielle qu’il nous apporte, peut nous aider.
- Penser que nous pouvons, à coup sûr, sans connaissance des techniques de la PNL, changer certains comportements insatisfaisants, serait illusoire.
Il est parfois nécessaire de se faire accompagner.
Prenons le temps d’explorer, avec tous nos sens, ce que nous cherchons à nous donner de si important à travers ce comportement qui nous déplaît et que nous aimerions changer. Soyons moins sévères, plus indulgents avec cette part de nous. Essayons de comprendre ses besoins.
Grâce à ce premier pas vers une meilleure compréhension de nos comportements, nos bonnes résolutions de début d’année ne seront plus une affaire de volonté, de détermination et souvent d’échec.
Elles nous permettront sûrement une meilleure acceptation de nous-mêmes et des autres.
Quand il m’arrive encore, de plus en plus rarement, de vider la boite de chocolats, je souris intérieurement avec indulgence pour cette part de moi qui réclame alors un peu de douceur.
Qu’en pensez-vous ? Vos réactions m’intéressent.
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