Première partie : intérieur et extérieur.
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Il existe un lien permanent entre ce que nous vivons à l’intérieur (nos émotions, nos pensées) et ce que nous montrons à l’extérieur (nos comportements observables).
Nos états internes (ce que nous ressentons, le confort ou l’inconfort de la situation), les processus mentaux (la façon consciente ou inconsciente dont nous traitons les informations et attribuons du sens à l’expérience), nos comportements extérieurs (nos gestes, notre posture, notre respiration, notre voix…), sont étroitement liés les uns aux autres.
Une même situation sera vécue différemment et entraînera des réactions variées selon les personnes présentes. Il n’y a pas de « bons » ou « mauvais » états internes, juste des états adaptés ou non à la situation, des états « ressources » ou des états « limitants ».
Voici deux exemples de situations vécues différemment :
Dans la vie professionnelle :
- J’apprends que ma présentation est repoussée à la fin du meeting
- Je me dis que mon temps de parole va être diminué, je pense que ce que j’ai à dire n’intéresse personne, je me sens inutile
- J’arrive à la réunion la tête basse, les épaules voutées. J’avance à petits pas.
Sur le parcours de golf :
- Je marche d’un pas décidé vers ma balle, je visualise ma cible, je fais un geste ample et bien rythmé
- Je suis heureuse de participer à cette compétition, de découvrir un nouveau parcours
- Je suis calme et concentrée.
Amusez-vous à faire évoluer un élèment, peu importe lequel !
- J’appréhende de jouer sur ce parcours que je ne connais pas,
- …
- Je suis content d’intervenir en dernier lors du prochain meeting,
- …
Imaginez la suite et observez ce qui se passe !
En agissant sur un élément, cela affecte les autres.
Nous pensons, à tort, que ce sont les événements, les paroles ou les actes des autres qui provoquent les émotions que nous ressentons. En réalité, les événements ne nous font pas ressentir telle ou telle émotion, c’est nous qui réagissons aux faits en fonction de la signification que nous leur donnons.
Sur un parcours de golf, et dans bien d’autres circonstances, j’entends fréquemment
- « Quand quelqu’un me regarde, je perds mes moyens »
- « La lenteur de cette personne m’énerve »
- « Son silence me perturbe »
- « Le mauvais temps me déprime ».
Quel pouvoir nous laissons alors aux événements et aux autres !
Chacun de nous génére les sentiments qu’il éprouve. Se réapproprier pleinement ses émotions, prendre la responsabilité de ce que nous éprouvons, est bien plus bénéfique que d’en rendre les autres ou les événements responsables. Nous nous donnons ainsi la possibilité de changer de l’intérieur.
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