Faut-il réussir pour devenir confiant ? Ou être d’abord confiant pour réussir ?
Comme dans l’histoire de l’oeuf et de la poule, où la question est de savoir qui est apparu en premier, chaque élément semble à la fois un résultat et une condition de l’ensemble. Pour bien jouer au golf, il est nécessaire d’avoir confiance et la confiance est présente lorsque nous jouons bien. Cruel paradoxe !
Le golf est peut-être le seul sport où un joueur, même débutant, est capable de faire un coup magnifique sans pouvoir le reproduire l’instant d’après. En fondant sa confiance uniquement sur le résultat, le golfeur risque de voir cette confiance fluctuer dangereusement au cours de sa partie.
La confiance en nos compétences est celle qui nous permet d’affirmer : « Je suis capable de … » ou, à l’inverse, en cas de manque, nous fait dire, parfois sans même avoir essayé : « Je ne suis pas capable de … ». C’ est une prédiction réaliste et ponctuelle que nous avons les capacités nécessaires pour réaliser une action particulière, avec une réelle part d’incertitude quant au résultat à venir. Ce n’est donc pas une prédiction de résultat ou de performance. Je peux avoir une réelle confiance en mes capacités à rentrer un putt de 2 mètres et ne pas réussir ce putt sans que la confiance en mes capacités à rentrer ce type de putt soient altérées.
Comment la confiance peut-elle se bâtir et se consolider, au delà des succès et des échecs, sans que ces derniers influencent exagérément l’édifice ? Comment se détacher du résultat tout en s’appuyant sur lui pour progresser ?
Confiance et golf, mode d’emploi :
- Familiarisez-vous avec votre façon de penser et de réagir. Soyez attentifs à ce qui se passent en vous lorsque vous êtes confiant et lorsque vous ne l’êtes pas. Quelles différences observez-vous ?
- Acceptez l’imperfection et prenez plaisir à innover, à oser, à accumuler des expériences.
- Trouvez, en chaque situation, une occasion d’apprendre et de vous améliorer.
- Prenez du recul par rapport à la situation et précisez vos erreurs au lieu de les généraliser.
- Sortez du passé et évitez de ruminer vos échecs avec des « Si j’avais su » ou « J’aurais du ».
- Voyez dans les difficultés rencontrées, des défis à relever.
- Reconnaissez vos succès et les qualités mises en oeuvre pour les obtenir.
- Apprenez à ancrer vos réussites dans votre mémoire émotionnelle.
- Appréciez davantage le cheminement que le but.
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