Lorsque j’ai rencontré Arthur, il était extrêmement « déçu par ses résultats ». Après une période de constante progression, il venait de faire plusieurs contre-performances et ne comprenait pas ce qui se passait, d’autant plus que tout son entourage lui affirmait qu’il était bien meilleur que sa carte de score ne le montrait. Frustré de ramener à chaque tournoi des scores décevants, acceptant mal la réalité, il avait fini par renoncer à participer aux compétitions, attendant des « jours meilleurs ».
D’où vient cette déception ? Que pouvons-nous en faire ? A quoi peut servir le résultat ?
Cette déception provient généralement de l’écart entre la réalité et le rêve, entre ce que nous souhaitons ardemment et ce que nous obtenons, entre nos attentes et nos réalisations. La déception engendrée n’est ni négative, ni positive, elle existe, c’est tout. Il est fondamental de la reconnaître, de l’accepter, de mettre des mots sur l’émotion, de l’exprimer. Le déni de l’émotion éloigne la personne de la réalité, la déresponsabilise et maintient le statut quo.